Lors du 5e sommet des Peuples indigènes, des dirigeants amazoniens et enquêteurs ont présenté un rapport démontrant que la forêt tropicale se trouve à un point de non-retour. La déforestation et le narcotrafic sont en cause.
«Alerte rouge» en Amazonie : 26 % de l’écosystème du poumon vert de la planète est irréversiblement détruit. En cause, la déforestation et le narcotrafic notamment, ont averti ce mardi soir des dirigeants indigènes réunis à Lima, au Pérou. Réunis pour le 5e sommet des Peuples indigènes, dirigeants amazoniens et enquêteurs des neuf pays ont présenté un rapport démontrant que l’Amazonie se trouve à un point de non-retour à cause des taux élevés de déforestation et de dégradation qui, combinés, représentent désormais plus d’un quart de la région.Les 74 % restants nécessitent une protection immédiate, indique le rapport. «Les gouvernements ont dit qu’ils sauveraient l’Amazonie, mais au vu de ces chiffres, force est de constater qu’ils ne tiennent pas leurs promesses», déplore le chef du peuple Wakuenai Kurripaco, avant d’avertir : «La température va augmenter de 2°C si la déforestation se poursuit à ce rythme.»
Source : libération
Septembre 2022

Un quart de l’Amazonie est «irréversiblement détruite», déplorent les indigènes