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Selon un nouveau rapport publié par le Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique (Raisg) au début du mois de septembre, 26% de la surface de la forêt amazonienne aurait été détruite ou serait en passe de l’être, ce qui marquerait le point de non-retour.
La jungle amazonienne est l’une des plus importantes forêts primaires de la planète. Souvent considérée comme étant le “poumon vert de la Terre”, elle représente le plus grand réservoir de biodiversité au monde, mais est menacée par le réchauffement climatique, par l’orpaillage et par la déforestation, ce qui inquiète, depuis de nombreuses années, les scientifiques. À tel point qu’ils craignent qu’un jour, cette forêt luxuriante se transforme en savane aride, pourvue de peu d’arbres et donc moins capable de stocker le CO2.
Selon le rapport du Réseau amazonien d’information socio-environnementale et géographique, ce jour est vraisemblablement arrivé. Selon le collectif de chercheurs et d’ONG, entre 1985 et 2020, 26% de surface amazonienne a disparu ou se trouve en passe de l’être. Selon les experts, le point de basculement, ou le point de non-retour, est atteint lorsque la surface détruite est de 20 à 25%.

Source : 7sur7

Septembre 2022

Biodiversité amazonie : La Colombie au naturel
Réchauffement climatique et déforestation: la forêt amazonienne a atteint le point de non-retour