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Tdah : Colère, hyperactivité… et si on tentait la méthode des réflexes archaïques ?

Par Stéphanie Tortorici

Lisa a la bougeotte, Noah a du mal entre sa droite et sa gauche, Lucas est colérique… Et si la clé était à chercher dans des blocages formés dans la prime enfance ? C’est le principe de la méthode des réflexes archaïques, décryptée avec Florence Giorgio, cofondatrice de L’Atelier des apprentissages.

Les réflexes archaïques, qu’est-ce que c’est ?

On a tous en tête la vision d’un nouveau-né en marche automatique, un bébé qui serre très fort le doigt mis dans sa main, ou qui écarte ses bras en croix lorsqu’un bruit intense se produit. Ce sont quelques-uns des réflexes archaïques qui témoignent du bon développement du système nerveux et d’un tonus musculaire satisfaisant à la naissance. Pour autant, on dénombre près de 70 de ces mouvements automatiques réflexes (dits archaïques ou primitifs) qui, dans un monde idéal, doivent s’intégrer, puis « disparaître », lors des premières années de vie (autour de 3 ans). Et si ce n’est pas le cas, quel est le risque ? Celui de développer des dysfonctionnements corporels, émotionnels et cognitifs qui perdurent à l’âge adulte, on parle alors de réflexes persistants ou résiduels. « Les réflexes archaïques sont les ‘programmes innés’ que le bébé a dans son cerveau à la naissance, et même in utero. Ils sont nécessaires à la maturation du système nerveux central, explique Florence Giorgio. Grâce à ses réflexes, l’enfant va pouvoir sortir du ventre de sa maman, téter, puis ramper, se retourner, s’assoir, se retourner, etc. pour arriver à la position debout. » Ainsi, rien qu’à la naissance, pour passer dans le canal utérin, sortir, respirer pour la première fois… le nourrisson en activerait 17 !

Source : magicmaman

Colère, hyperactivité… et si on tentait la méthode des réflexes archaïques ?

Novembre 2022